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Forum du Bassin du Congo : Des solutions scientifiques pour préserver notre eau

Kinshasa, 11 juin 2025: Le Bassin du Congo, véritable trésor écologique de l’Afrique, était au cœur des discussions ce mercredi lors du deuxième jour du Forum organisé à Kinshasa.

L’Incubateur du Génie Scientifique Congolais (IGSC) y a présenté des innovations prometteuses pour une gestion durable de cette ressource vitale.

Des solutions concrètes pour un enjeu crucial

Au cours de cette journée riche en échanges, cinq thématiques majeures ont été abordées par les experts. Tout d’abord, les stratégies nationales pour préserver les tourbières, ces écosystèmes fragiles qui stockent d’immenses quantités de carbone. Ensuite, les participants ont examiné la cartographie précise des marécages du bassin, essentielle pour une gestion éclairée des ressources.

Par ailleurs, l’initiative One Forest Vision a suscité un vif intérêt. De même, les discussions sur l’accès à l’eau potable ont montré comment cet enjeu fondamental peut transformer la vie des populations. Enfin, les projets d’infrastructures pour la région centrale ont été présentés comme un levier de développement économique.

« Ces travaux visent à consolider nos connaissances pour garantir une sécurité hydrique durable », a expliqué un représentant de l’IGSC, soulignant l’importance de cette démarche scientifique.

L’eau, enjeu stratégique pour l’avenir de la région

Le Professeur Michel Bisa a captivé l’audience avec une intervention percutante : « Gouverner l’eau dans le Bassin du Congo, c’est tout simplement gouverner le futur de notre région. Nous parlons ici d’un enjeu qui dépasse les frontières, crucial pour le climat et la biodiversité de toute l’Afrique centrale. »

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les solutions présentées par l’IGSC pourraient créer près de 12 000 emplois directs et générer 11,9 millions de dollars de revenus fiscaux annuels. Plus impressionnant encore, ces innovations permettraient de réduire les émissions de CO2 de 150 000 tonnes chaque année, l’équivalent de 30 000 voitures retirées de la circulation.

Un élan financier pour concrétiser les projets

Heureuse nouvelle pour les chercheurs et innovateurs : plusieurs institutions financières de premier plan ont manifesté leur intérêt. Parmi elles, on compte la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement et l’Institut de Recherche pour le Développement français.

« Cette mobilisation ouvre des perspectives réelles pour financer la recherche congolaise », s’est réjoui Pierre Bamwenga de l’IGSC. WATERNET/SADC et la REGIDESO SA/RDC complètent ce panel d’institutions prêtes à soutenir ces projets novateurs.

Et maintenant ?

Les prochains jours s’annoncent tout aussi intenses. Les participants travailleront notamment à :

  • Affiner les modèles économiques des différents projets,
  • Établir des partenariats concrets entre chercheurs et investisseurs;
  • Définir des plans d’action précis pour mettre en œuvre ces solutions.

Pour en savoir plus :

Service Communication IGSC/MRSIT

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